«  Ces moments-là lorsque je me rends compte que la femme est le sexe faible.... »

 Il y avait une petite fille qui me racontait l’un de ses incidents effroyables de sa vie. Elle me raconte

son histoire. Elle dit, "Puisque après avoir fini mes cours à  l'école, J'étais trop fatiguée pour trouver une place dans un pousse-pousse local, à l'arrêt de bus et j'avais hâte de me rendre chez moi. Il y avait beaucoup de monde et tous se dépêchaient car c'était l'heure de rendre chez eux. Après avoir attendu quelques minutes j'ai eu la chance de trouver une place vide parmi les trois places déjà occupées par deux personnes.  Déjà surchargée par mon sac d'école pesant 3 à 4 kg qui  faisait plier mon épaule, j'ai immédiatement saisi l'espace vide à côté d'un jeune homme de 20-25ans.A partir de ce moment-là, le pousse-pousse se mit à rouler sur la route et j’ai poussé un soupir de soulagement puisque le fonctionnement du pousse-pousse était  désormais comme une source d'oxygène pour moi. J’avais plaisir à regarder la vue magnifique à l’extérieur. Mais soudainement, j'ai senti une certaine sensation d’attouchement sur ma poitrine. Au départ, je croyais avoir quelque chose comme un insecte ou quelque chose d’autre mais en fait c’était  la main de ce jeune homme rampant sur ma poitrine. Enfin, j’envisageais qu’il ait perdu quelque chose et ce qui expliquerait  la main dans sa poche en touchant ma poitrine et pour cette raison je me suis tenue tranquille pendant quelques secondes. Encore une fois, j’ai regardé autour de moi, à ma grande surprise j’ai découvert qu’il faisait des caresses sur la partie sensible de mon corps et je n’ai pas compris, de quoi s’agit-il ?

D’instinct, j’ai pensé « ce n’est pas bien ce qui se passe à ce moment-là  »

J’ai réfléchi…

Mais je me sentais comme étranglée et je voudrais me révolter contre ce délit.

Plus le pousse-pousse se déplaçait rapidement plus je me sentais asphyxiée car cela n’empêchait pas la main de recouvrir ma poitrine.

Je souhaitais que le pousse-pousse se déplace à la vitesse de la lumière pour que je puisse échapper à  cet affront.

Je ne pouvais pas  prononcer un seul mot parce que les gens ici n'aiment pas en général les femmes qui  s’opposent  aux violences faites par les hommes, et si elles le font, ce geste sera attribué à leur caractère lâche.

Quoi qu'il en soit, je suis sûre que c’est difficile d’empoigner fermement  la poitrine de quelqu’un qui  a  seulement 13 ans…"